:!: une petite news apparue sur yahoo :!:
http://fr.news.yahoo.com/3/20100204/twl ... 4d7fb.html
Un kitesurfeur tué par des requins en Floride
Hier, 22h12
Buzzer ! Imprimer Des requins ont tué mercredi un homme qui s'adonnait au kitesurf, planche tractée par un cerf-volant, près des côtes atlantiques du sud de la Floride (sud-est des Etats-Unis), ont annoncé jeudi les autorités locales. C'est la première attaque meurtrière de requin depuis cinq ans dans cet Etat.
Mercredi, un maître nageur a aperçu le kitesurfeur en détresse à 500 mètres de la plage. Après s'être porté à son secours, il l'a découvert en sang et entouré par plusieurs requins. La victime, Howard Schafer, 38 ans, a été conduit à l'hôpital où il est mort peu après, a précisé Rhonda Irons, du bureau du shérif du comté de Martin.
Une enquête a été ouverte pour déterminer l'espèce des requins impliqués dans l'attaque. Les plages sont restées ouvertes jeudi dans la zone, située à 150 kilomètres au nord de Miami.
Les attaques mortelles sont extrêmement rares, souligne George Burgess, spécialiste des squales et responsable des archives internationales sur les attaques de requins (ISAF) de l'Université de Floride. "Au plan international, on compte en moyenne quatre morts par an", précise-t-il.
Les Etats-Unis sont le premier pays pour le nombre d'attaques de requins non provoquées, avec un total de 1.032 recensées depuis 1670, dont 50 mortelles, selon les ISAF. Et c'est en Floride que l'on a compté le plus d'attaques jusqu'ici, avec plus de 600.
L'incident de mercredi constitue la 14e attaque mortelle en Floride depuis 1896. La précédente remontait à 2005: une adolescente de 14 ans avait été attaquée alors qu'elle nageait sur sa planche de bodyboard à 100 mètres du rivage.
La plupart des attaques sont sans gravité, occasionnant une blessure équivalente à "une morsure de chien", précise M. Burgess. A cette période de l'année, dit-il, il y a habituellement moins d'attaques en Floride parce que les températures sont plus fraîches et qu'il y a moins de baignades.
Toutefois, souligne M. Burgess, "nous devons faire attention quand nous entrons dans l'eau", car "la sécurité n'est jamais garantie à 100%". AP