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Sardaigne printemps 2013
-
Bonsoir,
Compte-rendu des treize jours passés en Sardaigne (+ 2 de voyage, Gênes-Porto Torres à l’aller en ferry Tirrenia, 12h de nuit puis Arbatax-Gênes, 18h avec une étape à Olbia).
Pour faire suite au voyage initial du printemps 2011 relaté dans le post suivant :
viewtopic.php?f=8&t=6754&p=39801&hilit=sardaigne#p39801
nous avons choisi, en famille, de jeter notre dévolu sur la moitié sud de l’île.Dans le même esprit, nous avions prévu 4 sites dont le 2ème orienté grimpe. Cette fois-ci, les sites et les journées de pratique en kite ont été plus importants, du fait notamment des conditions météorologiques.
D’ailleurs, dès le départ à Gênes, le ton est donné, une dépression est de passage mais la traversée sera très calme.1er site : région d’Oristano, presqu’île du Sinis
Notre premier site est Is Arenas, à environ une trentaine de kilomètres au nord-ouest d’Oristano, après un rapide passage à Marina di Torre Grande, avec vue sur le golfe (grande baie industrielle vers Oristano). Le vent est présent et le site tout à fait kitable mais nous préférons filer sur le camping Nurapolis perdu dans une pinède. C’est un bon choix car c’est plus sauvage mais aussi plus éloigné des villes.
Dès l’après-midi du dimanche 21 avril, les hostilités sont lancées sur la plage d’Is Arenas qui borde le camping, avec un vent d’ouest d’une vingtaine de nœuds et une mer en chantier sur le bord.
Moins d’une dizaine de personnes dans le camping et personne sur la plage dudit camping. Super accueil et gérante qui parle le français, il nous faut cela pour nous réchauffer entre les passages nuageux.En fin de journée, nous nous baladons en direction de S’Archittu pour aller voir les jolis villages sur le rivage qui devient rocheux.
La grande crique du village est aussi un spot de surf assez réputé.
En arrière-plan, en direction du sud, la grande plage d’Is Arenas et sa pinède qui était le plus grand désert de sable européen.Le lendemain, nous partons à la découverte de la presqu’île, notamment le sud pour aller visiter le site archéologique de Tharros, sur le capo San Marco
La première plage rencontrée à mi-chemin est celle de Mari Ermi et ses spécialités locales
Plage version terre
Et version mer
Les spécialités locales sur lit de quartzLa particularité de ces plages est son sable particulier fait de grains de quartz assez grossiers et de différentes couleurs provenant de l’île du Mal de Ventre. Le sable est protégé mais j’en retrouve encore dans mon harnais…..
Le golfe d’Oristano et le capo San Marco depuis le site de TharrosEn attendant le soleil, nous repiquons sur la plage Maimoni (la plus proche de San Giovanni di Sinis, encore superbe et sauvage) et nous suivons une superbe piste en direction du nord (vue vers le sud).
Et après quelques kilomètres, nous tombons sur la célèbre plage d’Is Arutas et sa paillotte (fermée) entre le parking et le rivage.
Ce sera l’occasion d’une session d’après-midi, dans les mêmes conditions que la veille mais avec une mer plus assagie. Je ne m’éloigne quand même pas trop.Le mardi 23 avril, le soleil progresse et nous aussi en direction du nord de la presqu’île, sur une partie plus rocheuse.
Encore un site abrité pour le kite, c’est le village de Putzu Idu
Mais ce qui nous intéresse, c’est le capo Mannu, au second plan sur la photo avec la plage de Mesalonga orientée NO.L’endroit est paradisiaque, une paillotte fermée sur le petit parking, quelques surfeurs qui franchissent le lagon et vont trouver les vagues au droit de la petite île.
Le vent est long à venir mais cela sera l’occasion d’une belle session en conditions légères. Tout juste pour approcher la barrière constituée de gros pavés de basalte qui sépare le lagon de la mer. Pas assez pour partir au large.La baie qui regarde vers le nord est tout à fait kitable (Cf. compte-rendu Saucisseman). Sur le coin, cela fait quand même trois orientations différentes (voire quatre) : il y a du potentiel. Attention, rochers très coupants.
Entre grains (météorologiques et géologiques) et soleil, la presqu’île du Sinis est magnifique. Un air breton (landes, roches et couleurs) sur la partie littorale et une ambiance camarguaise avec les étangs et la ville de Cabras, le mélange est détonnant.
Vue sur le capo Mannu et la pinède du camping au second plan2ème site : région minière d’Iglesias
Gros potentiel pour l’escalade à proximité du village de Domusnovas. Difficile de trouver un camping dans le coin, nous louons un appartement sur site par l’entremise d’un bar de grimpeurs.
Le site principal et des voies d’escalade dans, autour et sur la célèbre grotte de San Giovanni
Des oliviers centenaires qui ne laissent pas place à la route
Et des racines en forme de rigoles
Entrée sud de la grotte dont la route serpente sur 850 mètres sous la montagne. Prière de prendre des frontales car économie d’éclairage et la route est fermée à la circulation
Entrée nord, ça grimpe aussiLe rocher est fantastique, un calcaire qui ressemble à celui des meilleures falaises de nos pré-alpes. Niveau moyen à confirmé. La dernière édition (2012) du topo de Pietro di Luna est conseillée.
Pour le reste, des vestiges industriels et énormes des mines (Monteponi, San Giovanni). Nous visiterons cette dernière en petit train avec accès à la fantastique grotte naturelle de Santa Barbara. Les visites sont à préparer par le biais de l’association http://www.igeaspa.it/
La maison du patron de la mine de San Giovanni au village Walter
Sur la partie littorale, cela ne change pas, encore des vestiges (fours, lavoirs, centre de tri, de stockage…)
Vue de la plage de Fontanamare (site de kite) depuis le village de Nebida
Je n’aurai pas l’occasion d’y kiter à cause d’un vent fort mais hélas off.
Tant pis, vers le village de Masua, on atteint le graal avec le pan di zucchero en arrière plan et un lavoir au premier plan.
En contrebas de la mine de Masua se trouve une jolie aire de campeur, en direction de la grotte Flavia
http://www.igeaspa.it/it/visita_guidata_a_porto_fl.wp
L’entrée est sous la falaise du site d’escalade de Castello dell'Iride ; les bateaux venaient chercher le minerai en bord de falaise, au droit du pan di zucchero.
Vue du haut d’une voie d’escalade sur le site minier de Masua au premier plan, le village de Nebida au second plan et la plage de Fontanamare au dernier planL’aspect de cette région, autrefois riche est impressionnant. La grimpe y est de toute beauté et le kite possible. Enfin, gros potentiel de tourisme industriel et minier. A faire absolument.
3ème site : en direction du sud
Sur la route en direction de Chia, nous faisons une halte de quelques heures par l’île de Sant' Antioco. En raison de l’orientation du vent, je trouve une plage dans une crique sur la partie sud-est de l’île, avec un vent qui forcit.
Plage de Maladroxia, avec vue en arrière-plan sur l’isthme (ancienne usine Enel) qui relie la presqu’île à l’île principale.
Le site est sympathique, la ville de Sant' Antioco est très jolie mais nous n’aurons pas l’occasion d’aller voir la partie qui ouvre sur la mer Méditerranée.Après avoir roulé sur l’impressionnante route littorale (costa del sud), nous rejoignons la plage de Chia d’où l’on aperçoit au loin des kites qui s’agitent.
La recherche d’un camping n’est pas évidente, nombreux sont fermées et les zones privées entre plage et route (resorts) n’aident pas à la localisation. Le camping Cala d’Hostia entre Chia et la ville de Pula est ouvert. Par défaut, nous plantons la tente mais ce camping est plutôt adapté à des conditions estivales.
Pula est une ville agréable et utile pour les courses. Les nombreux commerces des resorts sont pour l’instant fermés.Le lendemain, sur la plage de Chia, le vent n’a pas baissé (25 nœuds) et la mer est bien formé.
Un emplein local en entrée de plageLa spécialité du coin, ce sont les vagues et j’observe un temps la dizaine de locaux, tous en surf et à 80% en strapless, avec des voiles entre 6 et 9m2. Le couloir de départ est à droite de l’ancien ponton et je pars en ayant gréé ma 5 en lieu et place de ma 9. Après quelques bords A-R sur les trois premières vagues, je m’attaque aux grosses vagues suivantes. Sur le haut d’une vague, je me retrouve subitement en l’air et, tournoyant, ma voile tombe à l’eau. C’est le bazar dans ma barre et à chaque avancée d’une vague sur ma voile, je pars en apnée. Au bout d’une troisième apnée, je déclenche la sécu et je rentre. Je ne suis pas encore prêt pour cette pratique qui exige sang froid, observation et anticipation : c’est une grande leçon d’humilité. Une plus grande voile aurait été un gage de stabilité mais je n’étais pas rassuré.
La zone des grosses vagues
La plage de ChiaEntre Chia et Pula, il y a beaucoup de zones pour le surf, les plages sont attaquées par la force des vagues.
Nous profitons du 1er mai pour aller fêter Sant’Efisio à Cagliari (fête processionnaire mais pas d’ambiance musicale) et grimper sur le site de Cala Mosca (zone militaire) qui est un peu dangereux car les relais ont été enlevés.En dehors de Chia, il y a un énorme potentiel kite (entre vents d’est et sud) sur la plage du Poète à l’est de Cagliari, coincée entre mer et étangs. On peut y boire et y manger en pleine saison et il est facile de s’y garer. C’est le lieu de rencontre des habitants. A cette époque, c’est plutôt calme comme le reste de la région côtière.
C’est la pointe sud-est de la Sardaigne où les falaises tombent sur Capo Carbonara.
Ici, c’est l’ambiance du Prisonnier, la série télévisée anglaise : beaucoup d’infrastructures touristiques noyées dans le paysage, personne sur site et des voiturettes électriques qui parcourent le superbe camping Spiaggia del Riso qui vient d’ouvrir pour la saison.
Il fait encore gris mais cela n’empêche une première sortie sur la plage de Notteri, côté est (mer Tyrrhénienne)
Il fait enfin beau, j’en saute de joie
Le site est grandiose depuis la tour qui surplombe la plage Notteri, l’étang salé puis le golfe di Carbonara.
De gauche à droite au second plan, la marina, le complexe hôtelier de luxe Pullman Timi Ama et le village de Villasimius.Cela sera durant deux jours une succession de sorties sur la plage Notteri, en grande voile, soit en remontée au vent sur les plages du nord-est, soit en direction de l’isola Dei Cavoli et un essai surf en strapless. J’apercevrai ponctuellement deux à trois kites.
Il aurait été intéressant de kiter du côté du golfe mais le vent rentrait moins bien et en off. L’étang est une zone Natura 2000.
Site magnifique et jolis ballades à faire sur la pointe. Des canoës et kayaks sont aussi en location sur la plage Notteri, l’accès voiture se faisant plutôt du côté nord de l’étang. A pied, c’est à dix minutes du camping qui ouvre plutôt sur le golfe. Villasimius est aussi une petite ville très agréable.Le site est plutôt couru en pleine saison. C’est aussi la côte de celui qui n’a pas les moyens d’aller sur la Costa Smeralda.
Au final, le bilan est très positif malgré un temps breton (tous les jours de la pluie, plutôt des grains et moins en journée que durant la nuit). Seuls les trois derniers jours Cagliari-Villasimius ont été pleinement ensoleillés. Concernant le kite, là où tu t’arrêtes, tu kites. Le seul endroit où il avait des compères, je n’avais pas le niveau ou l’expérience. Mon coup de cœur reste la presqu’île du Sinis, autant pour les paysages, la solitude et le potentiel pour le kite. Idem pour l’escalade et les vestiges miniers de la région d’Iglesias.
J’ai trouvé que les sardes du sud ne roulaient pas très prudemment. Il est vrai que des lignes continues sont plantées en ligne droite et des zones à 50km/h sur des kilomètres. La région sud doit avoir vraiment une configuration différente en période estivale. Les campings ouvrent à peine, et encore c’est une minorité. A cette époque, il est possible de se garer sur des parkings de plage avec un van voire un camping-car (camper area à Masua, à Chia ; tolérance ailleurs). Dans les deux cas, les distances sont plus longues pour se ravitailler car de nombreux commerces sont fermés. Il faut compter une trentaine d’euros par nuit de camping pour une famille de 4 personnes. C’est la plus basse des 4 saisons tarifaires.
Nous avons effectué 2100 km dont 710 A-R pour effectuer le trajet jusqu’à Gênes depuis la Haute-Savoie. Le départ en ferry depuis Arbatax (jolie grande plage pour le kite) nous a permis de longer la petite ville de Cala Gonone où nous avions grimpé il y a deux ans.
Moment de doute sur le port d’Arbatax le samedi 4 mai au départ.
Une halte à Olbia pour embarquer le gros des troupes nous a permis de longer cette île mystérieuse
http://fr.wikipedia.org/wiki/TavolaraIl reste encore la côte est !!!!!!!
Ciao -
Bonsoir,
Compte-rendu des treize jours passés en Sardaigne (+ 2 de voyage, Gênes-Porto Torres à l’aller en ferry Tirrenia, 12h de nuit puis Arbatax-Gênes, 18h avec une étape à Olbia).
Pour faire suite au voyage initial du printemps 2011 relaté dans le post suivant :
viewtopic.php?f=8&t=6754&p=39801&hilit=sardaigne#p39801
nous avons choisi, en famille, de jeter notre dévolu sur la moitié sud de l’île.Dans le même esprit, nous avions prévu 4 sites dont le 2ème orienté grimpe. Cette fois-ci, les sites et les journées de pratique en kite ont été plus importants, du fait notamment des conditions météorologiques.
D’ailleurs, dès le départ à Gênes, le ton est donné, une dépression est de passage mais la traversée sera très calme.1er site : région d’Oristano, presqu’île du Sinis
Notre premier site est Is Arenas, à environ une trentaine de kilomètres au nord-ouest d’Oristano, après un rapide passage à Marina di Torre Grande, avec vue sur le golfe (grande baie industrielle vers Oristano). Le vent est présent et le site tout à fait kitable mais nous préférons filer sur le camping Nurapolis perdu dans une pinède. C’est un bon choix car c’est plus sauvage mais aussi plus éloigné des villes.
Dès l’après-midi du dimanche 21 avril, les hostilités sont lancées sur la plage d’Is Arenas qui borde le camping, avec un vent d’ouest d’une vingtaine de nœuds et une mer en chantier sur le bord.
Moins d’une dizaine de personnes dans le camping et personne sur la plage dudit camping. Super accueil et gérante qui parle le français, il nous faut cela pour nous réchauffer entre les passages nuageux.En fin de journée, nous nous baladons en direction de S’Archittu pour aller voir les jolis villages sur le rivage qui devient rocheux.
La grande crique du village est aussi un spot de surf assez réputé.
En arrière-plan, en direction du sud, la grande plage d’Is Arenas et sa pinède qui était le plus grand désert de sable européen.Le lendemain, nous partons à la découverte de la presqu’île, notamment le sud pour aller visiter le site archéologique de Tharros, sur le capo San Marco
La première plage rencontrée à mi-chemin est celle de Mari Ermi et ses spécialités locales
Plage version terre
Et version mer
Les spécialités locales sur lit de quartzLa particularité de ces plages est son sable particulier fait de grains de quartz assez grossiers et de différentes couleurs provenant de l’île du Mal de Ventre. Le sable est protégé mais j’en retrouve encore dans mon harnais…..
Le golfe d’Oristano et le capo San Marco depuis le site de TharrosEn attendant le soleil, nous repiquons sur la plage Maimoni (la plus proche de San Giovanni di Sinis, encore superbe et sauvage) et nous suivons une superbe piste en direction du nord (vue vers le sud).
Et après quelques kilomètres, nous tombons sur la célèbre plage d’Is Arutas et sa paillotte (fermée) entre le parking et le rivage.
Ce sera l’occasion d’une session d’après-midi, dans les mêmes conditions que la veille mais avec une mer plus assagie. Je ne m’éloigne quand même pas trop.Le mardi 23 avril, le soleil progresse et nous aussi en direction du nord de la presqu’île, sur une partie plus rocheuse.
Encore un site abrité pour le kite, c’est le village de Putzu Idu
Mais ce qui nous intéresse, c’est le capo Mannu, au second plan sur la photo avec la plage de Mesalonga orientée NO.L’endroit est paradisiaque, une paillotte fermée sur le petit parking, quelques surfeurs qui franchissent le lagon et vont trouver les vagues au droit de la petite île.
Le vent est long à venir mais cela sera l’occasion d’une belle session en conditions légères. Tout juste pour approcher la barrière constituée de gros pavés de basalte qui sépare le lagon de la mer. Pas assez pour partir au large.La baie qui regarde vers le nord est tout à fait kitable (Cf. compte-rendu Saucisseman). Sur le coin, cela fait quand même trois orientations différentes (voire quatre) : il y a du potentiel. Attention, rochers très coupants.
Entre grains (météorologiques et géologiques) et soleil, la presqu’île du Sinis est magnifique. Un air breton (landes, roches et couleurs) sur la partie littorale et une ambiance camarguaise avec les étangs et la ville de Cabras, le mélange est détonnant.
Vue sur le capo Mannu et la pinède du camping au second plan2ème site : région minière d’Iglesias
Gros potentiel pour l’escalade à proximité du village de Domusnovas. Difficile de trouver un camping dans le coin, nous louons un appartement sur site par l’entremise d’un bar de grimpeurs.
Le site principal et des voies d’escalade dans, autour et sur la célèbre grotte de San Giovanni
Des oliviers centenaires qui ne laissent pas place à la route
Et des racines en forme de rigoles
Entrée sud de la grotte dont la route serpente sur 850 mètres sous la montagne. Prière de prendre des frontales car économie d’éclairage et la route est fermée à la circulation
Entrée nord, ça grimpe aussiLe rocher est fantastique, un calcaire qui ressemble à celui des meilleures falaises de nos pré-alpes. Niveau moyen à confirmé. La dernière édition (2012) du topo de Pietro di Luna est conseillée.
Pour le reste, des vestiges industriels et énormes des mines (Monteponi, San Giovanni). Nous visiterons cette dernière en petit train avec accès à la fantastique grotte naturelle de Santa Barbara. Les visites sont à préparer par le biais de l’association http://www.igeaspa.it/
La maison du patron de la mine de San Giovanni au village Walter
Sur la partie littorale, cela ne change pas, encore des vestiges (fours, lavoirs, centre de tri, de stockage…)
Vue de la plage de Fontanamare (site de kite) depuis le village de Nebida
Je n’aurai pas l’occasion d’y kiter à cause d’un vent fort mais hélas off.
Tant pis, vers le village de Masua, on atteint le graal avec le pan di zucchero en arrière plan et un lavoir au premier plan.
En contrebas de la mine de Masua se trouve une jolie aire de campeur, en direction de la grotte Flavia
http://www.igeaspa.it/it/visita_guidata_a_porto_fl.wp
L’entrée est sous la falaise du site d’escalade de Castello dell'Iride ; les bateaux venaient chercher le minerai en bord de falaise, au droit du pan di zucchero.
Vue du haut d’une voie d’escalade sur le site minier de Masua au premier plan, le village de Nebida au second plan et la plage de Fontanamare au dernier planL’aspect de cette région, autrefois riche est impressionnant. La grimpe y est de toute beauté et le kite possible. Enfin, gros potentiel de tourisme industriel et minier. A faire absolument.
3ème site : en direction du sud
Sur la route en direction de Chia, nous faisons une halte de quelques heures par l’île de Sant' Antioco. En raison de l’orientation du vent, je trouve une plage dans une crique sur la partie sud-est de l’île, avec un vent qui forcit.
Plage de Maladroxia, avec vue en arrière-plan sur l’isthme (ancienne usine Enel) qui relie la presqu’île à l’île principale.
Le site est sympathique, la ville de Sant' Antioco est très jolie mais nous n’aurons pas l’occasion d’aller voir la partie qui ouvre sur la mer Méditerranée.Après avoir roulé sur l’impressionnante route littorale (costa del sud), nous rejoignons la plage de Chia d’où l’on aperçoit au loin des kites qui s’agitent.
La recherche d’un camping n’est pas évidente, nombreux sont fermées et les zones privées entre plage et route (resorts) n’aident pas à la localisation. Le camping Cala d’Hostia entre Chia et la ville de Pula est ouvert. Par défaut, nous plantons la tente mais ce camping est plutôt adapté à des conditions estivales.
Pula est une ville agréable et utile pour les courses. Les nombreux commerces des resorts sont pour l’instant fermés.Le lendemain, sur la plage de Chia, le vent n’a pas baissé (25 nœuds) et la mer est bien formé.
Un emplein local en entrée de plageLa spécialité du coin, ce sont les vagues et j’observe un temps la dizaine de locaux, tous en surf et à 80% en strapless, avec des voiles entre 6 et 9m2. Le couloir de départ est à droite de l’ancien ponton et je pars en ayant gréé ma 5 en lieu et place de ma 9. Après quelques bords A-R sur les trois premières vagues, je m’attaque aux grosses vagues suivantes. Sur le haut d’une vague, je me retrouve subitement en l’air et, tournoyant, ma voile tombe à l’eau. C’est le bazar dans ma barre et à chaque avancée d’une vague sur ma voile, je pars en apnée. Au bout d’une troisième apnée, je déclenche la sécu et je rentre. Je ne suis pas encore prêt pour cette pratique qui exige sang froid, observation et anticipation : c’est une grande leçon d’humilité. Une plus grande voile aurait été un gage de stabilité mais je n’étais pas rassuré.
La zone des grosses vagues
La plage de ChiaEntre Chia et Pula, il y a beaucoup de zones pour le surf, les plages sont attaquées par la force des vagues.
Nous profitons du 1er mai pour aller fêter Sant’Efisio à Cagliari (fête processionnaire mais pas d’ambiance musicale) et grimper sur le site de Cala Mosca (zone militaire) qui est un peu dangereux car les relais ont été enlevés.En dehors de Chia, il y a un énorme potentiel kite (entre vents d’est et sud) sur la plage du Poète à l’est de Cagliari, coincée entre mer et étangs. On peut y boire et y manger en pleine saison et il est facile de s’y garer. C’est le lieu de rencontre des habitants. A cette époque, c’est plutôt calme comme le reste de la région côtière.
C’est la pointe sud-est de la Sardaigne où les falaises tombent sur Capo Carbonara.
Ici, c’est l’ambiance du Prisonnier, la série télévisée anglaise : beaucoup d’infrastructures touristiques noyées dans le paysage, personne sur site et des voiturettes électriques qui parcourent le superbe camping Spiaggia del Riso qui vient d’ouvrir pour la saison.
Il fait encore gris mais cela n’empêche une première sortie sur la plage de Notteri, côté est (mer Tyrrhénienne)
Il fait enfin beau, j’en saute de joie
Le site est grandiose depuis la tour qui surplombe la plage Notteri, l’étang salé puis le golfe di Carbonara.
De gauche à droite au second plan, la marina, le complexe hôtelier de luxe Pullman Timi Ama et le village de Villasimius.Cela sera durant deux jours une succession de sorties sur la plage Notteri, en grande voile, soit en remontée au vent sur les plages du nord-est, soit en direction de l’isola Dei Cavoli et un essai surf en strapless. J’apercevrai ponctuellement deux à trois kites.
Il aurait été intéressant de kiter du côté du golfe mais le vent rentrait moins bien et en off. L’étang est une zone Natura 2000.
Site magnifique et jolis ballades à faire sur la pointe. Des canoës et kayaks sont aussi en location sur la plage Notteri, l’accès voiture se faisant plutôt du côté nord de l’étang. A pied, c’est à dix minutes du camping qui ouvre plutôt sur le golfe. Villasimius est aussi une petite ville très agréable.Le site est plutôt couru en pleine saison. C’est aussi la côte de celui qui n’a pas les moyens d’aller sur la Costa Smeralda.
Au final, le bilan est très positif malgré un temps breton (tous les jours de la pluie, plutôt des grains et moins en journée que durant la nuit). Seuls les trois derniers jours Cagliari-Villasimius ont été pleinement ensoleillés. Concernant le kite, là où tu t’arrêtes, tu kites. Le seul endroit où il avait des compères, je n’avais pas le niveau ou l’expérience. Mon coup de cœur reste la presqu’île du Sinis, autant pour les paysages, la solitude et le potentiel pour le kite. Idem pour l’escalade et les vestiges miniers de la région d’Iglesias.
J’ai trouvé que les sardes du sud ne roulaient pas très prudemment. Il est vrai que des lignes continues sont plantées en ligne droite et des zones à 50km/h sur des kilomètres. La région sud doit avoir vraiment une configuration différente en période estivale. Les campings ouvrent à peine, et encore c’est une minorité. A cette époque, il est possible de se garer sur des parkings de plage avec un van voire un camping-car (camper area à Masua, à Chia ; tolérance ailleurs). Dans les deux cas, les distances sont plus longues pour se ravitailler car de nombreux commerces sont fermés. Il faut compter une trentaine d’euros par nuit de camping pour une famille de 4 personnes. C’est la plus basse des 4 saisons tarifaires.
Nous avons effectué 2100 km dont 710 A-R pour effectuer le trajet jusqu’à Gênes depuis la Haute-Savoie. Le départ en ferry depuis Arbatax (jolie grande plage pour le kite) nous a permis de longer la petite ville de Cala Gonone où nous avions grimpé il y a deux ans.
Moment de doute sur le port d’Arbatax le samedi 4 mai au départ.
Une halte à Olbia pour embarquer le gros des troupes nous a permis de longer cette île mystérieuse
http://fr.wikipedia.org/wiki/TavolaraIl reste encore la côte est !!!!!!!
Ciao -
La vache, ça c'est du CR!!!
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De belles images et un joli CR… ça donne envie.
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Merci, tu renforces mon envie d'y aller pour les vagues en priorité (et si ça se trouve, y'aurait moyen de voler en mini voile)
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magnifique CR, je pense que ce sera ma destination de septembre …........
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Denis n'y va pas en septembre il n'y a pas de vent à cette époque ( expérience vécue !! ) c'est le seul mois de l'année ou ça ne ronfle pas là bas !!!!
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Yes, merci pour ce CR joliment imagé !
Ca rappelle de très bons souvenirs de grimpe (surtout à Cala Gonone) et de kite par là bas ! Et encore, tu n'as pas parlé du fromage, de la cochonaille et des glaces -
Hélas, pas de frigo pour conserver le cochon, pas assez chaud pour les glaces (cela n'arrête pas les enfants), quant au fromage on ne s'est pas trop lâché.
Néanmoins, je préfère la saucisse sarde sèche que fraîche, le goût est particulier.
Par contre, abus d'apéro avec bière sarde (Ichnusa) accompagné de pane carasau (galettes) tartiné de pâte d'anchois.
Enfin, miel local, risotto, pasta pour le camping.
C'est la fin de la saison des oranges, quel bonheur. Et les citrons qui pourrissent comme nos pommes en automne…..
Poissons frais et pizzas qui font la taille d'une roue de vélo enfant....
Cela vaut le coup de trouver des panetterias car les pains sont multiples et il y a beaucoup d'en-cas pour le pique-nique.Bref, c'est le bonheur.....
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Plein de trucs qu'on n a donc pas eu le temps de gouter . Va vraiment falloir y retourner !