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World cup kitefoil la Ciotat 2012
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En avant pour la version longue
L’idée de l’organisation d’un 1er mondial de foil a été lancée il n’y a pas loin d’un an par Gaby de La Ciotat et l’épreuve qu’il a montée était à la hauteur d’un événement international avec des moyens considérables : tente d’accueil de 300m2 pour les briefings et repas, cuisine annexe, scène sonorisée, un bateau comité pour les régates plus des bateaux et jets pour la sécu, des beach marshall pour l’assistance au décollage et poser des ailes, beaucoup de bénévoles pour la bonne marche de l’événement sur quatre jours.
Etaient fournis pour les concurrents : un sac d’accueil avec casquette, lycra, crème solaire et babioles, le petit déjeuner, le panier repas de midi, l’apéro et le repas du soir pour 20 euros par jour, et que du bon !
Quand je me suis inscrit je pensais assister à une conviviale élargie avec la participation de quelques foilers étrangers postant de temps en temps sur le forum de foil.
Mais là on s’est retrouvés dans une vraie compétition au format du championnat de Race avec l’application des procédures de régate dont j’ignorais tout.
Et étaient présents les habitués des premières places des manches du Championnat de Race, des marins sachant rider dans des conditions qu’on n’imagine même pas du côté de la Flake.
Cinq nationalités il me semble, 53 inscrits dont 5 filles.Jeudi matin je retrouve Jean-Marc ainsi que Jeff et Damien venus en famille pour les quatre jours. Petit déjeuner puis montage de l’atelier pour la dernière main aux foils à peine sortis la veille de l’étuve de Damien :
Derniers ponçages:
et pose de stickers une heure avant l’heure limite du retrait des dossards:
Le bijou dans son écrin :
1er briefing 12h30 avec un départ potentiel une heure après.
Il nous est présenté un parcours dit « découverte de la baie », ça paraît une charmante attention vis à vis des touristes que nous sommes pour découvrir le spot, mais une fois sur l’eau on va vite réaliser qu’on nous fait faire le grand tour du secteur : un losange (bouée 1au départ) d’une douzaine de km avec une remontée au vent du Sud-Est de pas moins de 5km!!!
Bref, avec les bords de remontée au vent, pas moins de 10 milles nautiques le tour avec un gros downwind par la même occasion.
Et trois courses successives sur le même parcours dans l’après-midi!Les procédures de départ sont évoquées avec les différents drapeaux présentés sur le bateau comité sur la ligne de départ, tout ça est connu de tout le monde apparemment. J’aurais dû me méfier et être plus attentif car en fait j’avais rien capté au timing!
La plage de La Ciotat est quasiment inexistante et les voiles gonflées (pas loin d’une centaine car les riders en préparent de plusieurs tailles) occupent la maigre plage de sable. Les mises en l’air se font avec l’aide indispensable des Beach Marshall et tout se passe bien, il n’y aura aucun pépin à déplorer sur les quatre jours alors que ça va chauffer sérieusement les jours suivants.
Je sors 9m2 et ai du mal à partir, c’est trop petit, il faut que je revienne et prenne plus grand. De retour sur la plage j’entends le signal annonçant le départ dans cinq minutes ! Je pose en vitesse, cours à la voiture garée à 300m chercher ma Rally 14 (sans recul sur la plage je n’envisage même pas ma Speed 12m2), la gonfle et la mets en l’air. Le vent devient plus light, j’ai du mal à me détacher de la terre, la course est partie depuis un bon moment, stress maximum!
Je zone, l’aile tombe à l’eau, je me farcis un oursin au passage, enfin je repars et remonte vers la ligne de départ . Quand je la franchis on me dit que la ligne est fermée, un quart d’heure s’étant écoulé depuis le début de l’épreuve. Tant pis je me lance sur le parcours, ça me fera une reconnaissance pour les deux manches suivantes.
Vers la bouée 2 je retrouve Jeff et Jean-Marc et suis rattrapé à mon tour par Damien qui déboule comme une balle. On attaque la remontée au coude à coude avec Damien qui finit quand même à passer la bouée 3 devant moi. Je le passe au début de la descente du vent et ne le verrai plus, gratte quelques riders qui semblent peu apprécier le downwind en foil, passe la 4ème et à l’approche de la ligne d’arrivée, une aile étant dans l’eau pile dessus, je décide de ne pas la franchir me sachant non classé, avec pour réconfort d’avoir doublé des attardés qui seront dans les points car partis à temps. Voilà, c’est comme ça que le métier rentre!
Je reste au large en attendant le lancement de la manche suivante comme tout le monde. Un bon moment après la procédure est lancée avec le décompte des 5 minutes, quatre minute, une minute et drapeau vert. Je me tiens à distance pour gêner personne et assiste au départ des pros qui sont archi rodés à la manœuvre, et c’est impressionnant de suivre la tactique de départ, le but étant de franchir à la seconde près la ligne pleine balle en plein loop d’aile.
Tranquille je passe la ligne de départ en dernier, et déjà en remontant vers la bouée 2 les leaders descendent avec de grands loops d’aile vers la 4ème !!!
Ils sont au moins trois fois plus rapides que moi! J’ai du mal à croire qu’on est équipés de la même façon, kite plus foil, même s’ils sont perchés sur des avions de chasse ils ont une maitrise de la nav en mer incroyable, ou plutôt je suis une vraie quiche sur cette petite houle, ayant l’impression de faire les 9/10ème du parcours sur mon mauvais pied !Pour le moral je rattrape quelques attardés, passe la bouée 3 si loin au vent, attaque la descente, grille encore un rider et là la loose : le ventilo baisse sacrément de régime, pas moyen de foiler, je me laisse dériver vers la côte à coup de grandes traversée d’aile en priant qu’elle ne tombe pas à l’eau, je tire directement vers la plage sans passer la 3ème bouée et invalide donc cette manche.
J’en suis à plus de 50km pour l’après midi, je suis mort, je sors. Pas de troisième manche pour moi! Et rien de validé pour ce J1!
Mais Damien et Jeff ont encore de la ressource et se remettent dans le bain!Super apéro pour débuter la soirée, punch à volonté, ça fait du bien de se détendre.
Bilan de la journée mitigé : encore à apprendre dans tous les domaines, la nav en mer, la lecture du spot, les règles de régates… mais j’ai passé une top journée, dans une ambiance conviviale et de passion partagée, il n’y a que des sourires sur les visages…
Côté résultats, un groupe de leaders se dessine : Maxime Nocher, Renaud Madier, Hervé Rousseau, Marc Blanc, Nicolas Cailloux, Cyril Garbous, suivis de près par d’étonnant Portiricains équipés de foils qui semble rudimentaires, dérivés de Airchair, mais qui gazent bien.
Puis repas : confit de canard - haricots blancs, salades de fruits, on fait honneur à la générosité des sponsors viticoles locaux…
Sommeil réparateur, en avant pour J2!
La suite demain soir je pense…
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j'attends la suite avec impatience…....et j'espère que tu as fait un max de photos des engins présents....
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Applaudissements aux Onekiteux qui nous représentent à la Ciotat
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@denis.puzzlegliss:m36nmcic:
j'espère que tu as fait un max de photos des engins présents….
Désolé Denis, je n'ai fait aucune photo de foils de près!
La grande majorité des foils sont des protos puisqu'il n'existe qu'un seul fabricant qui produit le Kétos que tout le monde connait.
Et il y a une sorte d'accord tacite de ne pas photographier les engins sans l'accord de leur fabricant-propriétaire, et d'ailleurs certains foils restent toujours à l'abri des regards.
Les foils de Zeeko étaient bien là en nombre, superbes bêtes racées, mais c'est pareil, tant que la marque n'a pas publié d'elle-même de photos, et vu que c'est une marque qui gère bien ses images avec des teasers et des annonces bien cadrées, je ne vais pas m'amuser à leur couper l'herbe sous le pied…
Mais globalement on avait des foils de type Airchair du côté des Portoricains, d'allure rudimentaire mais très fins donc rapides, des dérivés du Carafino chez les Italiens d'une marque italienne "Moses" mais la grande majorité des foils sont du style "2012", c'est à dire avec pas mal d'envergure et peu de corde, comme l'aile Race de mon Kétos ou avec un maximum d'envergure comme le dernier AlpineFoil de Damien.
Marc Blanc a des boards perso assez large, une strapless et une autre strapée, avec un mât, un fuselage et un stab arrière de série Kétos, mais son aile avant a été réalisée cet hiver à Hawaii par Paolo Rista, une lame sur la base de la "Race" du Kétos mais très fine en fibre de verre. Après les quatre jours de compètition on peut dire qu'il est le plus rapide au près avec cet engin mais cape un chouïa moins que les avions de chasse de Franck de Fréjus.
Justement sont sortis de ses mains les foils des leaders de cette compète, celui de Maxime Nocher, Hervé Rousseaux et Cyril Garbous.
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Et une video Sympa retraçant l'evenement…
Cho, cho le départ....
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Une autre petite vidéo sympa:
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Le matin au lever le temps est couvert et il tombe trois gouttes pendant le petit déjeuner.
Au briefing de 9h30 il est décidé de laisser s’évacuer la cellule orageuse et d’attendre le beau temps prévu en fin de matinée pour lancer la première manche de la journée. De beaux éclairs strient de temps en temps le ciel, on a le temps de prendre un 2ème petit déj et de faire le tour de la plage discuter avec tout le monde, personne n’est avare de renseignements sur son jouet.
Le soleil revient, certains en profitent pour faire des réglages suite à l’épreuve d’hier :
On se rend compte que la plage est vraiment restreinte pour décoller :
Re-briefing pour apprendre que le format de course sera un aller-retour par travers le long des plages sous forme éliminatoire : en fin de 1ère manche les 32 premiers sont retenus pour la deuxième manche, puis les 16 premiers pour la troisième, les 8 premiers ensuite pour une finale avec les quatre plus rapides.
Au haut parleur on apprend qu’une procédure est lancée, départ possible dans 25 minutes. Il faut prendre son tour pour partir, décoller l’aile avec une assistance, remonter sur le sable derrière la digue, récupérer son foil, avancer dans l’eau puis tenter un départ entre deux vagues en espérant une bouffe salutaire, le vent étant plus fort au large et un peu mou pour se lancer.
Le vent ayant soufflé du Sud-Est c’est à dire de l’autre bout de la baie toute la nuit et le matin, on part dans une houle bien formée, et en plus dans le shore-break. Je suis en 9m2.
Je me place au large pour essayer de suivre ce qui se passe, les bouées tardent à se mettre en place, je n’arrive pas à savoir où exactement et tout le monde se balade partout sur le plan d’eau. Le vent est capricieux vers le port, des ailles tombent à l’eau, c’est la cagade… Je rentre changer d’aile, et puis ça fait deux heures que je suis sur l’eau, je craque et rentre me poser.
Pendant ce temps la bouée de départ est éloignée du port pour être rapprochée, le parcours devient très court : un mille nautique aller-retour, c’est un course de sprint : autant dire qu’un très bon départ est essentiel pour se placer à l’arrivée.
Evidemment la 1ère manche est lancée à ce moment là ! Je regarde de la plage la troupe s’élancer, comme on peut le voir sur différentes vidéos, c’est impressionnant et demande vraiment du savoir-faire pour se glisser là-dedans.
Coup de chance cette manche est annulée car un bout trainait au niveau des bouées à contourner et a fait chuter certains concurrents en tête, une procédure à 5 minutes est relancée, je me mets en route en vitesse et parviens à me placer derrière tout le monde pour une nouvelle manche.
Je passe la ligne de départ dans les derniers et double d’emblée un paquet de quatre riders emmêlés (dont le malheureux Jeff), fait l’extérieur au vent pour en gratter sereinement d’autres, je passe les bouées assez large et sur le bord de retour en laisse encore derrière. Au passage de la ligne on me fait signe que c’est bon, je suis qualifié pour le 2ème tour, enfin du positif en course !
En fait sur ces bords de travers je retrouve mes marques, même si la mer est plus creusée que ne le sera jamais le lac.
La 2ème manche est un copié-collé de la 1ère, je passe la ligne d'arrivée en en laissant dix derrière. Je suis éliminé donc retour à la plage pour suivre à terre les autres séries, et c’est vraiment du beau spectacle.
A 16 puis 8 coureurs Marc Blanc creuse à chaque fois un sérieux écart sur ses poursuivants, c’est vraiment une allure où il est imbattable.
Pour la finale à quatre pas de surprises, on retrouve les quatre leaders : Maxime Nocher, Renaud Madier, Hervé Rousseau et Marc Blanc.
Comme sur toutes les autres manches ce dernier arrive en tête aux bouées de contournement mais dans le petit bord de downwind il touche l’eau, puis un concurrent avec son aile, aura du mal à repartir tandis que les trois autres le passent pour terminer dans l'ordre où je les ai cités.
Retour au stand, un triangle se met en place, nettement plus compact que celui de la veille.
Sur la trace de Damien on voit en rouge son parcours en course :
En allant me placer je trouve qu’il y a trop de monde d’un côté alors décide de partir de l’autre : un manque de lucidité incroyable, car dès le signal de départ donné je me retrouve face à un mur d’aile tendues en travers de la ligne, et venant du mauvais côté je dois céder la priorité à tout le monde !!! quel gland !
Comme d’hab je passe la ligne en dernier, fait mon triangle avec les attardés, en gratte quelques uns pour terminer 34, not too bad ! Je commence à prendre mes marques côté navigation marine, par contre niveau régate je suis vraiment nul !
Apéro généreux, puis repas tout autant (daube provençale – polenta), accompagnés par un trio de musiciens brésiliens, bien cool pour se détendre après ces journées stressantes.
Toujours du vent fort au moment de se coucher, J3 promet !!!
La suite demain soir …
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Bravo Marc pour ce magnifique comte rendu du vendredi 18 mai, tout est dit je ne peux rien ajouter de plus ci ce n'est ces quelques photos d'Olivier
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Il fait bon et il y a du soleil au lever, idéal pour prendre un petit déjeuner en terrasse sous les palmiers. Le vent est toujours présent, plus Est que Sud comme tous les matins, la mer est bien agitée.
Au briefing de 9h30 il est confirmé que la mer va grossir au cours de la journée et que le vent va prendre des tours. Le parcours du jour sera simple : deux bouées espacées d’un mille, alignées dans le lit du vent.
Déjà ça souffle fort, 25-30 nds, les 5m2 sont de sortie. Derrière la digue qui protège la mise à l’eau ça déferle, le départ est technique.
Les ailes sont levées avec assistance, passant à quelques mètres des arbres sur la place bordant la plage. On récupère les foils près de la digue en évitant avec l’aile les différents mâts de bord de mer (ce ne sera pas gagné pour tout le monde… )Pour démarrer il faut lancer l’aile entre deux déferlantes, essayer de se redresser sur le foil, de s’éloigner des digues tout en maniant l’aile une peu petite pour le bord de mer car ça souffle plus au large et ça va monter dans la journée…
Je vais bien au large essayer d’improviser du foil dans un chantier innommable, la mer est croisée, il n’y a rien d’organisé et ça déferle un peu partout. La descente du vent passe encore, mais la remontée est sauvage : si deux vagues pentues se succèdent, la première passe vite sous le foil et soit on est trop haut et il déjauge dès que la vague est passée, soit on est trop bas et on plante dans la 2ème !
Bref, en prenant tout ça de travers ça va mieux.Je suis dégoûté de voir les locaux se balader là-dedans comme moi dans le petit thermique de la flaque !
Les bouées ne sont pas mises en place, une heure passe, c’est bon pour l’entrainement mais la fatigue vient vite dans ce champ de mines. Le vent baisse un chouïa, il faut manier sans arrêt cette aile, les démarrages après les chutes devenant de plus en plus difficiles à réussir.
Sachant que la mer va grossir encore, j’ai atteint mes limites, je déclare forfait une demi-heure plus tard et rentre à la plage. Je ne me vois pas courir trois manches dans ces conditions, je serais vite un obstacle pour les autres.
Je pose tout et prend l’appareil photo pour saisir Damien qui tranquille s’en va maintenant.
Il a bien compris en regardant certains riders expérimentés qu’il vaut mieux s’économiser au sec en attendant que le départ soit réellement annoncé par la procédure.
Je passe ma Notus 5,5 m2 à Jeff, ce qui va lui permettre de participer aux manches de la journée.
Les bouées sont calées, le départ va bientôt être donné. C’est la ruée organisée une fois de plus :
Je regarde admiratif ces fous furieux se lancer dans la bagarre dans de telles conditions.
Il y a bien de temps en temps quelque macramés:
La trace de Damien :
Damien a fait quatre fois le circuit, trois courses et une reconnaissance je présume et ses temps se sont améliorés chaque fois (on peut voir que la bouée au vent à dérivé au cours des manches rendant les tours un peu plus courts à chaque fois) : 28mn puis 25, 24 et 18mn pour le dernier.
Entre deux manches tout le monde rentre à la plage, certains qui trouvent le temps long retournent s'amuser dans les vagues en surf et Marc Blanc nous fait une démo de sauts strapless et de virements de bords de tous types, il est vraiment incroyable ce mec!!!
Jeff à la fin de ses souffrances passant pour la dernière fois la ligne d’arrivée :
Pour le retour à la plage il est plus aisé de rentrer en nage tractée en confiant son foil à la sécu :
Bloup :
Ou alors on peut tenter la voie des airs :
Pour mémoire, Jeff est un beau bébé et il m’a dit avoir bien trimé la 5,5 au large…
Et voilà, trois manches de plus de validé pour les warriors :
Ils ont bien mérité une bonne bière fraiche-saucisson histoire de profiter à nouveau de la vie, puis un coup de coteau du Layon et de rosé amenés par Jeepee qui était passé en famille et le punch-tapenade-anchoïade devenu traditionnel.
Une bonne soupe au pistou pour se réchauffer et la soirée se passe bien cool à refaire la journée.
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Dès le matin c’est très gros, chaque vague vient s’exploser sur la digue.
Des surfers se régalent sur la plage d'à côté!L’organisation espère de nouvelles manches aujourd’hui sur le même type de parcours qu'hier encore plus compact.
Les grains se succèdent les uns aux autres, avec encore un peu de soleil entre deux le matin :
Puis la cadence va s’accélérer sans répit.
J’ai entendu parler de claques à 60 nds dans la baie au cours d’une conversation entre membres de l’équipe de sécu !
Finalement pas de manches courues dimanche mais quand même huit de validées sur les quatre jours de ce 1er Kitefoil World Cup, des champions de Race transformés en champions de foilrace et une organisation très solide qui permet de penser que cet événement restera le premier d’une longue série.
En tous cas chapeau aux foilers qui ont couru toutes les courses, et je reste très impressionné par la volonté des filles à y aller de bon cœur dans ces conditions qui me paraissaient démentes !
J'ai passé quatre très bon jours immergé à 100% dans le foil et resterai sans doute fidèle à ma conception très light du foil, mais je suis ravi d'avoir tenté l'expérience!
Et top WE très convivial avec les autres Onekiteux présents!
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apres tous ces beaux compte rendus , je ne trouve qu a dire : BRAVO pour cettte participation !!
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Très chouette CR , même si je ne connais rien à la discipline...
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L'histoire est en marche… va falloir que je me décide à essayer cet engin, un de ces 4
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@Olive:3eozfv53:
L'histoire est en marche…
On savait que le foil marchait bien dans le très light, maintenant on sait qu'on peut foiler très vite dans 30 noeuds.
Sophie Caillet nous disait que dans les conditions qu'on a eues, les manches se couraient bien plus vite qu'en Race traditionnelle. Marc Blanc affirmait avoir largement passé les 30 nds et il aurait tourné des circuits à plus de 25 nds de moyenne.
Le foil n'est pas l'avenir du kite pour tous, mais il devrait rallier de plus en plus d'adeptes pour ses usages élargis.
Et chacun devrait avoit goûté une fois dans sa vie un long bord perché dans le silence…