Col du Lautaret (05) - lundi 19 février 2024

[nicolasroro]

Bonjour,

A plusieurs reprises, je suis déjà passé par le col du Lautaret, sans jamais prendre le temps d'y sortir une voile. En partance pour le Queyras, avec ma belle-famille, nous profitons d'une belle journée ensoleillée pour partir en rando depuis le parking du bord de route des Sestrières, après le paravalanche. L'objectif du jour est le Pic Blanc du Galibier. Pas vraiment de vent au col mais vent de NO bien présent au parking, qui descend dans l'axe de la combe.

Un peu avant midi, regard en arrière en direction de la vallée de la Guisane, à l'altitude 2430, là où nous retrouvons la route du col du Galibier :

De là, je vois quelques voiles au col, je décide d'y descendre par la route car j'ai emmené une petite voile dans mon sac. Je quitte le reste de la troupe qui continue vers son sommet 525 mètres plus haut.
Le vallon de Roche Noire, juste histoire d'apprécier la quantité de neige :

Je contourne à la descente la crête de Chaillol et je viens me poser au-dessus du jardin botanique pour manger un morceau. Une LittleCloud violette arrive péniblement de la pente sud et tombe à côté de moi. J'essaye d'engager la conversation avec le gars sur les conditions du jour mais celui-ci n'est pas causeur ni même très aimable.
Le vent revient vers 12h40 :

Le moniteur arrive en Kitech 9m², son élève est avec l'Ozone de la photo précédente.
Quelques voiles visibles en face sans grand succès, le seul qui s'en sort est sous le Serre Orel, à gauche de la photo :

Je descends un peu par gravité jusqu'au dôme au nord du jardin botanique. Le temps de gréer, le vent tourne et rentre plus fort en nord, ce qui est la dominante sur les sommets :

Le vent arrive par vagues de 10 à 15 minutes, parfois assez fortes pour que je puisse me hisser sur le dôme de la manche à air, en 7m² ! Pendant une petite heure, j'essaye de tester la zone nord en direction de la route du col du Galibier mais le vent est trop inconstant.

Pendant mes aller-retour, un gars arrive avec un gros sac, il parle fort et s'extasie face à la beauté du site. Je comprends peu après qu'il parle au téléphone et qu'il est italien. Je vais prendre peur pour lui quand je vois qu'il a déballé une grande voile de parapente et essaye de décoller. Avec les rafales ressenties, cela me semble bien téméraire.

Bref, une toute petite session sans intérêt, c'est bien dommage. J'aurais dû poursuivre ma rando.