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Brésil
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Quand on prononce le pays Brésil pour un kiter, il pense de suite à la côte du Nordeste, qui s'étend en gros de Natal à Jericoacoara via Fortaleza sur des kilomètres, avec ses posadas transformées en "usines à kite" où les pros vont régulièrement s'entraîner.
Avec la miss, nous cherchions une région plus intimiste… de fil en aiguille, Floripa nous a été conseillé, pour la qualité de ses vagues, ses paysages diversifiés, son vent un peu moins fort et fréquent, qui permet alors de profiter des vols en parapente, et des randonnées sur les reliefs avoisinants. Nous tenons à remercier Ju AirJu de m'avoir donné l'idée de contacter Mauricio Pedreira, qui a été un précieux guide avant et pendant ce voyage, facilitant nos démarches.Comme pour la Colombie et comme souvent quand on sort un minimum du cadre, le trajet a été long : Lyon - Lisbonne - Sao Paulo - Florianopolis, mais de suite l'accueil a été excellent.
Le 1er jour notre pote nous attendait de pied ferme 100 km au sud à Ibiraquera, où les conditions étaient annoncées fumantes ! Avec le décalage, la session a été rude, il a fallu très vite s'adapter au vent side off, des séries qui atteignaient le mât des planchistes. Sigo en a fait les frais en se laissant embarquer dans le fond de la baie, avec ses courants et déventes, mais a bien géré la situation. Malgré tout l'endroit nous a donné un goût de reviens-y, ce qui a été le cas à la fin du séjour, où nous avons pu mieux exploiter cette gauche vraiment belle.De retour sur l'île de Santa Catarina (54 km de long / 18 de large), nous avons pu nous installer dans notre appartement avec balcon, situé entre le spot de Campeche et le lagon de Conceiçao.
A part le 2ème jour où il n'a fait que pleuvoir, sur le reste des 2 semaines nous avons bénéficié d'une météo assez satisfaisante, qui nous permettait de varier les plaisirs en fonction de sa tendance, la priorité étant le kitesurf. J'avais emmené la mini voile aussi, j'ai pu tester les sites de Lagoa, Pria Brava et Pria Mole, plus en soaring car je redoutais un peu les conditions thermiques. Avec le recul, je ne suis pas certain de la ramener en trip, ou alors quand j'aurais plus d'expérience. Cela rajoute une difficulté, un niveau de stress en découvrant chaque site à évaluer totalement avant de s'élancer.Autrement nous avons bien visité, en voiture ou à pieds, nous recommandons : la sauvage plage dos Naufrajos, la magnifique plage do Matadeiro, les dunes de Joaquina, les villages de Ribeirao da Ilha et Santo Antonia de Lisboa. Ce que nous avons préféré était de longer toute la côte juste au nord de Garopaba, en s'aventurant sur certaines pistes sans trop savoir où cela menait, ainsi que prendre le bateau jusqu'à Costa da Lagoa, et s'émerveiller du panorama sur les hauteurs en s'écartant largement des petits restos.
Il faut savoir que le coin est la 2ème destination touristique au Brésil après Rio de Janeiro, nous y étions fin novembre juste avant le carnaval qui ramène énormément de touristes. C'était censé être top sécurité, on s'est quand même fait ouvrir la caisse sans que rien ne soit piqué heureusement.Enfin nous avons rencontré le dernier jour un français qui distribue une marque de parapente, en nous invitant chez lui avec vue sur le lagon, on a compris que lui aussi n'avait pas trop envie de quitter ce paradis. A ce propos, il faudra revenir à Guarda do Embau, autre écrin qui vaut le détour on nous a dit.
Quoiqu'il en soit, les kitesurfers locaux ont été toujours super gentils, que ce soit une fois où le ventilo s'est coupé et 2 sont venus m'aider au large en se mettant à leur tour en mauvaise position, sinon un soir où nous avons partagé des bières avec eux, chacun faisait l'effort de nous parler en anglais puis les gestes et sourires faisaient le reste.
Je termine avec les albums photos : Obrigado Mauricio, Nature et randos, Plages et kite, et la vidéo :118979700
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Quand on prononce le pays Brésil pour un kiter, il pense de suite à la côte du Nordeste, qui s'étend en gros de Natal à Jericoacoara via Fortaleza sur des kilomètres, avec ses posadas transformées en "usines à kite" où les pros vont régulièrement s'entraîner.
Avec la miss, nous cherchions une région plus intimiste… de fil en aiguille, Floripa nous a été conseillé, pour la qualité de ses vagues, ses paysages diversifiés, son vent un peu moins fort et fréquent, qui permet alors de profiter des vols en parapente, et des randonnées sur les reliefs avoisinants. Nous tenons à remercier Ju AirJu de m'avoir donné l'idée de contacter Mauricio Pedreira, qui a été un précieux guide avant et pendant ce voyage, facilitant nos démarches.Comme pour la Colombie et comme souvent quand on sort un minimum du cadre, le trajet a été long : Lyon - Lisbonne - Sao Paulo - Florianopolis, mais de suite l'accueil a été excellent.
Le 1er jour notre pote nous attendait de pied ferme 100 km au sud à Ibiraquera, où les conditions étaient annoncées fumantes ! Avec le décalage, la session a été rude, il a fallu très vite s'adapter au vent side off, des séries qui atteignaient le mât des planchistes. Sigo en a fait les frais en se laissant embarquer dans le fond de la baie, avec ses courants et déventes, mais a bien géré la situation. Malgré tout l'endroit nous a donné un goût de reviens-y, ce qui a été le cas à la fin du séjour, où nous avons pu mieux exploiter cette gauche vraiment belle.De retour sur l'île de Santa Catarina (54 km de long / 18 de large), nous avons pu nous installer dans notre appartement avec balcon, situé entre le spot de Campeche et le lagon de Conceiçao.
A part le 2ème jour où il n'a fait que pleuvoir, sur le reste des 2 semaines nous avons bénéficié d'une météo assez satisfaisante, qui nous permettait de varier les plaisirs en fonction de sa tendance, la priorité étant le kitesurf. J'avais emmené la mini voile aussi, j'ai pu tester les sites de Lagoa, Pria Brava et Pria Mole, plus en soaring car je redoutais un peu les conditions thermiques. Avec le recul, je ne suis pas certain de la ramener en trip, ou alors quand j'aurais plus d'expérience. Cela rajoute une difficulté, un niveau de stress en découvrant chaque site à évaluer totalement avant de s'élancer.Autrement nous avons bien visité, en voiture ou à pieds, nous recommandons : la sauvage plage dos Naufrajos, la magnifique plage do Matadeiro, les dunes de Joaquina, les villages de Ribeirao da Ilha et Santo Antonia de Lisboa. Ce que nous avons préféré était de longer toute la côte juste au nord de Garopaba, en s'aventurant sur certaines pistes sans trop savoir où cela menait, ainsi que prendre le bateau jusqu'à Costa da Lagoa, et s'émerveiller du panorama sur les hauteurs en s'écartant largement des petits restos.
Il faut savoir que le coin est la 2ème destination touristique au Brésil après Rio de Janeiro, nous y étions fin novembre juste avant le carnaval qui ramène énormément de touristes. C'était censé être top sécurité, on s'est quand même fait ouvrir la caisse sans que rien ne soit piqué heureusement.Enfin nous avons rencontré le dernier jour un français qui distribue une marque de parapente, en nous invitant chez lui avec vue sur le lagon, on a compris que lui aussi n'avait pas trop envie de quitter ce paradis. A ce propos, il faudra revenir à Guarda do Embau, autre écrin qui vaut le détour on nous a dit.
Quoiqu'il en soit, les kitesurfers locaux ont été toujours super gentils, que ce soit une fois où le ventilo s'est coupé et 2 sont venus m'aider au large en se mettant à leur tour en mauvaise position, sinon un soir où nous avons partagé des bières avec eux, chacun faisait l'effort de nous parler en anglais puis les gestes et sourires faisaient le reste.
Je termine avec les albums photos : Obrigado Mauricio, Nature et randos, Plages et kite, et la vidéo :118979700
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Beau trip, belle vid, merci pour le partage.