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Courchons le retour NO*** ( 3 mars 2015)
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Auuuuuuum…. Auuum…, cinq à six ans déjà ! depuis ma première visite éclair sur ce spot, ou je m'étais fait tarter sur les crêtes en 11,5
eskimo. Ce coup-ci, ma 6m ma permis de poursuive la visite en remontant à contre pente, plusieurs des mini-vallons orientés NE de la
montagne de Courchons.
Cet alpage d'une surface de 6 km2 proche du lac de Saint-André-Les-Alpes (dépt04), cache sur son versant sud, côté Castellane le fameux
Mandarom. Sorte d’excentricité local aux immenses statues un peu trop bling bling pour un lieu de recueillement spirituel et de recherche intérieur.
Lors des enneigements plus conséquents ou plus tôt dans la saison, sa route d’accès qui se termine au hameau de Blaron (1056m) est
intéressante pour rejoindre le spot, après une courte rando d'une heure 1h à 1h30. Contrairement à la longue piste forestière de Courchons au nord,
qui reste impraticable longtemps l'hiver.
Aujourd'hui j'ai pu prendre cette dernière sur 8 km depuis la sortie sud de Saint-André (885m), et me garer tout en haut au niveau du hameau
de Courchons (1514m), limitant ainsi la rando à une vingtaine de minutes.
Avec la forte pluie de la veille la neige avait bien reçue, et était à présent en soupasse à gros grains sans sous couche, sur 30cm d'épaisseur.
Un vent NO rafaleux balayait le spot, donnant du 6 à 10 nœud sur le bas et des claques à 19/20 sur le haut.C'est par une grande pente que j'atteignais la ligne de crêtes déjà bien minée par les lapiez apparents. jusqu'à apercevoir vers l'Est les crêtes
et le sommet de l'Aup (1669m).
Pour poursuivre la progression sur ce lieux cosmo-téllurique, il fallait naviguer en marche arrière vers la droite, afin de trouver les passages,
permettant de basculer dans des creux de vallons par leur versant ensoleillé.
Tout cela dans une ambiance martienne faite d'innombrables et d'éparses rochers plantés. Ou labyrinther au risque de se prendre une
bonne rafale était le deal du jour. Les creux étaient bien plus accueillants car lisses et amusants à remonter.
Les ubacs quant à eux hébergeaient quelques arbustes et rochers, tout en étant plus techniques à remonter, car sous le vent.
Il y avait même sur le haut de la montagne de l'Aup dans des zones plates au milieu de ce désert blanc, la présence d'eau sous forme de trois
petits lacs de fonte gelés, dont le contour à toute berzingue fut un régal.
En pays inconnu, le danger d'une rencontre inopportune est toujours présent. En effet des centaines de Lémuriens Atlantus à l’affût sous
le manteau neigeux, n'attendaient qu'une victime pour engager le combat. Contrairement à l'ancien gourou du coin Gigi Bourdingue, au regard
habité. C'est sans la force de l'esprit que j'esquivais ces milliards d’entités d'outre espace. Quand l'impacte était proche, une petite lueur noire
apparaissait juste sous la neige et il suffisait de changer de cap.
Vers la fin de l'après-midi ce qui devait arriver arriva, dans un grand scraaaoootchche libérateur mon split-board a finit par recevoir
l'illumination jusqu'au noyau, contrairement à ma veste imperméable 3 couches qui se contenta d'une belle déchirure.Quant a moi, j'ai préféré comme Coluche rester dans la pénombre et, en profiter pour rentrer.
Les Golden hours étaient magnifiques, comme souvent en Provence. Cette intense lumière rasante colorée, ravivait pour une dernière fois
les couleurs de la nature, tout en donnant un coup de contraste au relief, par la présence de jolies ombres bien étirées.
La contemplation de ce spectacle lumineux tout en vibration était un régal pour les yeux et, une nourriture pour l'esprit qui s’élevait d'une certaine façon. -
Auuuuuuum…. Auuum…, cinq à six ans déjà ! depuis ma première visite éclair sur ce spot, ou je m'étais fait tarter sur les crêtes en 11,5
eskimo. Ce coup-ci, ma 6m ma permis de poursuive la visite en remontant à contre pente, plusieurs des mini-vallons orientés NE de la
montagne de Courchons.
Cet alpage d'une surface de 6 km2 proche du lac de Saint-André-Les-Alpes (dépt04), cache sur son versant sud, côté Castellane le fameux
Mandarom. Sorte d’excentricité local aux immenses statues un peu trop bling bling pour un lieu de recueillement spirituel et de recherche intérieur.
Lors des enneigements plus conséquents ou plus tôt dans la saison, sa route d’accès qui se termine au hameau de Blaron (1056m) est
intéressante pour rejoindre le spot, après une courte rando d'une heure 1h à 1h30. Contrairement à la longue piste forestière de Courchons au nord,
qui reste impraticable longtemps l'hiver.
Aujourd'hui j'ai pu prendre cette dernière sur 8 km depuis la sortie sud de Saint-André (885m), et me garer tout en haut au niveau du hameau
de Courchons (1514m), limitant ainsi la rando à une vingtaine de minutes.
Avec la forte pluie de la veille la neige avait bien reçue, et était à présent en soupasse à gros grains sans sous couche, sur 30cm d'épaisseur.
Un vent NO rafaleux balayait le spot, donnant du 6 à 10 nœud sur le bas et des claques à 19/20 sur le haut.C'est par une grande pente que j'atteignais la ligne de crêtes déjà bien minée par les lapiez apparents. jusqu'à apercevoir vers l'Est les crêtes
et le sommet de l'Aup (1669m).
Pour poursuivre la progression sur ce lieux cosmo-téllurique, il fallait naviguer en marche arrière vers la droite, afin de trouver les passages,
permettant de basculer dans des creux de vallons par leur versant ensoleillé.
Tout cela dans une ambiance martienne faite d'innombrables et d'éparses rochers plantés. Ou labyrinther au risque de se prendre une
bonne rafale était le deal du jour. Les creux étaient bien plus accueillants car lisses et amusants à remonter.
Les ubacs quant à eux hébergeaient quelques arbustes et rochers, tout en étant plus techniques à remonter, car sous le vent.
Il y avait même sur le haut de la montagne de l'Aup dans des zones plates au milieu de ce désert blanc, la présence d'eau sous forme de trois
petits lacs de fonte gelés, dont le contour à toute berzingue fut un régal.
En pays inconnu, le danger d'une rencontre inopportune est toujours présent. En effet des centaines de Lémuriens Atlantus à l’affût sous
le manteau neigeux, n'attendaient qu'une victime pour engager le combat. Contrairement à l'ancien gourou du coin Gigi Bourdingue, au regard
habité. C'est sans la force de l'esprit que j'esquivais ces milliards d’entités d'outre espace. Quand l'impacte était proche, une petite lueur noire
apparaissait juste sous la neige et il suffisait de changer de cap.
Vers la fin de l'après-midi ce qui devait arriver arriva, dans un grand scraaaoootchche libérateur mon split-board a finit par recevoir
l'illumination jusqu'au noyau, contrairement à ma veste imperméable 3 couches qui se contenta d'une belle déchirure.Quant a moi, j'ai préféré comme Coluche rester dans la pénombre et, en profiter pour rentrer.
Les Golden hours étaient magnifiques, comme souvent en Provence. Cette intense lumière rasante colorée, ravivait pour une dernière fois
les couleurs de la nature, tout en donnant un coup de contraste au relief, par la présence de jolies ombres bien étirées.
La contemplation de ce spectacle lumineux tout en vibration était un régal pour les yeux et, une nourriture pour l'esprit qui s’élevait d'une certaine façon. -
Excellent ton CR Raph, je suis vraiment jaloux de ton style inimitable
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sympa ton CR raph!