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30 novembre SENEPY
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On a tenté un petit PP cet aprème avec Francis.
J'arrive en avance et monte jusqu'au plateau à pied.
J'ai essayé de partir depuis le téléski mais c'était trop en rotors et la voile dans les arbustes de ronces, c'est un peu ma spécialité, donc j'ai préféré éviter.
Je fais quelques bords sur le plateau dans un vent sympa, ma voile est une HQ Matrixx 7m.Je vois Francis qui me rejoint, sauf que lui il a déplié vers le téléski et il monte tranquille le chemin à travers les arbres sans souci, il a la voile HQ Montana 8m.
Sur place à PP on décide direct d'aller voir si ça monte au Sénépy.La neige n'est pas très épaisse et on doit faire attention aux pierres, surtout après la grande ligne HT et les bouts de crêtes soufflées où la neige est encore plus rare.
En bataillant un peu on arrive au pied de la grande face Est et de suite je comprends que ça va pas être de la tarte car le vent est trop N/O et souffle donc travers descendant.
La neige est très difficile aussi car elle est croûtée, en choux-fleurs glacés, avec des ronciers un peu de partout, c'est pas commode du tout.
Je crois qu'à ce niveau c'est moi qui ai motivé Francis à ne pas abandonner car vraiment c'était pas un jour à tenter le Sénèp' avec ce vent pas dans l'axe.
Je devrais prendre mon petit appareil photos compact sur moi pour les passages difficiles comme cette montée de la face Est car j'ai vu de belles images à faire de Francis dans la pente avec l'Obiou en fond, mais avec mon appareil réflex dans le sac à dos, je dois poser la voile pour faire une photo et ici c'est pas possible, elle ne se relèverait pas avec tous ces blocs de glace partout et les ronciers sur tout le secteur. Donc pas de photos de la montée terrible.De fil en aiguille on arrive à passer et nous voilà au sommet avec un grand ciel bleu et une neige carrément plus sympa sur le plateau du haut.
On fait un petit tour vers le lac mais ici encore le vent est très difficile et c'est bien risqué de ne pas remonter une fois la traditionnelle photo prise avec le lac dans l'arrière-plan.
Comme je sais que le retour aux Signaraux va être en mode commando avec cette neige pas assez épaisse pour recouvrir les champs de rochers à traverser sur le trajet, je décide de ne pas traîner au sommet et j'attaque la descente en skis avec les voiles pliées sur le sac à dos.
Le brouillard arrive un peu au sommet alors faut pas trop tarder à attaquer le chemin du retour.Francis fera la descente intégralement en kite et au lieu de passer comme moi par la piste des raquetteurs, il remonte vers le spot des Citernes et quand je suis parti du parking des Signaraux presque à la nuit, il était toujours en train de scorer pour sa trace GPS qui va être une fois encore énormissime.
Voilà.
C'était top du top.
Pas facile mais c'est la vie.
Vive le snowkite.Ma trace GPS. J'ai stoppé avant la fin du retour car la batterie était à plat :
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On a tenté un petit PP cet aprème avec Francis.
J'arrive en avance et monte jusqu'au plateau à pied.
J'ai essayé de partir depuis le téléski mais c'était trop en rotors et la voile dans les arbustes de ronces, c'est un peu ma spécialité, donc j'ai préféré éviter.
Je fais quelques bords sur le plateau dans un vent sympa, ma voile est une HQ Matrixx 7m.Je vois Francis qui me rejoint, sauf que lui il a déplié vers le téléski et il monte tranquille le chemin à travers les arbres sans souci, il a la voile HQ Montana 8m.
Sur place à PP on décide direct d'aller voir si ça monte au Sénépy.La neige n'est pas très épaisse et on doit faire attention aux pierres, surtout après la grande ligne HT et les bouts de crêtes soufflées où la neige est encore plus rare.
En bataillant un peu on arrive au pied de la grande face Est et de suite je comprends que ça va pas être de la tarte car le vent est trop N/O et souffle donc travers descendant.
La neige est très difficile aussi car elle est croûtée, en choux-fleurs glacés, avec des ronciers un peu de partout, c'est pas commode du tout.
Je crois qu'à ce niveau c'est moi qui ai motivé Francis à ne pas abandonner car vraiment c'était pas un jour à tenter le Sénèp' avec ce vent pas dans l'axe.
Je devrais prendre mon petit appareil photos compact sur moi pour les passages difficiles comme cette montée de la face Est car j'ai vu de belles images à faire de Francis dans la pente avec l'Obiou en fond, mais avec mon appareil réflex dans le sac à dos, je dois poser la voile pour faire une photo et ici c'est pas possible, elle ne se relèverait pas avec tous ces blocs de glace partout et les ronciers sur tout le secteur. Donc pas de photos de la montée terrible.De fil en aiguille on arrive à passer et nous voilà au sommet avec un grand ciel bleu et une neige carrément plus sympa sur le plateau du haut.
On fait un petit tour vers le lac mais ici encore le vent est très difficile et c'est bien risqué de ne pas remonter une fois la traditionnelle photo prise avec le lac dans l'arrière-plan.
Comme je sais que le retour aux Signaraux va être en mode commando avec cette neige pas assez épaisse pour recouvrir les champs de rochers à traverser sur le trajet, je décide de ne pas traîner au sommet et j'attaque la descente en skis avec les voiles pliées sur le sac à dos.
Le brouillard arrive un peu au sommet alors faut pas trop tarder à attaquer le chemin du retour.Francis fera la descente intégralement en kite et au lieu de passer comme moi par la piste des raquetteurs, il remonte vers le spot des Citernes et quand je suis parti du parking des Signaraux presque à la nuit, il était toujours en train de scorer pour sa trace GPS qui va être une fois encore énormissime.
Voilà.
C'était top du top.
Pas facile mais c'est la vie.
Vive le snowkite.Ma trace GPS. J'ai stoppé avant la fin du retour car la batterie était à plat :
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FRANCIS FRANCIS, fais péter les résultats!!
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Retour sur la session d’hier avec un complément d’infos sur la montée du Sénépy
Comme l’a bien dit Pascal je pense que je n’aurai pas tenté l’ascension si Pascal ne m’avait pas devancé.
J’opte pour l’option habituelle c'est-à-dire je me dirige vers la combe dans la face Nord.
Pascal lui prend l’option de longer la crête Nord-Est
Au niveau du col le vent n’est déjà pas facile, mais quand j’avance vers la combe c’est encore pire et en plus je me retrouve dans un champ de cailloux.
Je renonce et je reviens sur mes pas, bien décidé à lâcher l’affaire.
Je vois Pascal plus haut qui progresse difficilement.
Je n’ai jamais emprunté la voix par l’arrête, c’est très raide (45°)
La photo ne rend pas bien la pente mais au dessus de Pascal, c’est très pentu, en plus le vent qui vient de droite vous pousse dans le trou à gauche.
Je décide de suivre la trace de Pascal et je le rattrape dans la montée.
Nos arrivons finalement au sommet au prix d’un bel effort.
Attention, cet itinéraire est très exposé, en montant à pied sur une centaine de mètres on évite le passage le plus difficile, à réserver aux kiteurs expert ++.Sur le sommet la neige alterne avec des zones lisses
Et des zones très travaillées par le vent
La haut la vue à 360° est toujours aussi belle, au passage si il y a des motivés le lac est bien remonté.
Vue sur la Mure et l’Obiou
La trace, j’ai fait tout le parcours en kite mais j’ai bien ruiné mes skis cailloux
Retour sur Pierre plantée pour la fin de session, l’enneigement y est faible.
Pas sûr que le spot reste praticable jusqu’au week-end
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Super trace GPS Francis
Je crois bien que je t'ai gêné dans la montée en étant devant, car tu serais monté plus vite si la voie avait été libre.
Mais c'était pas facile avec ce vent de me décaler pour te laisser passer, j'étais sûr qu'on allait s'accrocher les voiles, et du coup ça t'a obligé à temporiser en restant un peu en retrait, bon c'est pas grave, on s'en est bien sortis quand même.
Et puis au départ de la grande montée, pendant que tu arrivais depuis le col, j'avais déjà essayé de passer par la face Nord mais ce qui m'a fait rebrousser chemin c'est que je trouvais que le vent trop N/O devenait de plus en plus faible dans cette combe sous le vent et avec des déventes qui me ramenaient la voile vers l'arrière. Du coup je suis revenu sur mes pas et j'ai tenté cette arrête qui restait la dernière chance de pouvoir aller vers le sommet.
Ah oui, c'était carrément pas facile, même si je sais bien qu'avec un vent dans l'axe de montée, ça se ferait sans aucun souci.
La prochaine fois
Et t'as bien fait d'éviter le retour en skis par les raquetteurs, c'était un enfer...
Bravo pour le circuit complet en kite, chapeau, je te tire mon bonnet