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Petite session au Groenland ;-)
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Ola tous,
Je sais, ce n'est plus de saison, mais bon, un peu de fraîcheur ne peut nuire…On a manifestement loupé quelques belles journées par "là travers", mais du 19 avril au 16 juin, un Grenoblois et un Haut-alpin ont un peu abimé l'ancien record du monde de distance en snowkite : 5067 km à travers les glaces du Groenland, en 58 jours, en totale autonomie, de la mer à la mer...
Le CR complet de la session sur
http://wingsovergreenland-fr.blogspot.com -
Salut Mi K et merci pour le lien
Dommage que je ne découvre votre projet qu'à posteriori, j'aime bien suivre en live les aventures telles que la votre, éplucher les progressions au jour le jour et "participer" par délégation à la Grande Aventure
Je vais me plonger dans le récit exhaustif de votre parcours et je sais que je vais me régaler
D'ores et déjà un grand bravo pour cette session de snowkite record, ça va être dur à battre sur Kitetracker
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Yes !
J'avais mis un lien il y a 2 ou 3 semaines, mais dans "média", peut être pas la rubrique la plus parcourue…viewtopic.php?f=7&t=11214
@Mi:
Mika je te prend au mot : Venez tester mon bar quand vous voulez !!
A+jean
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Salut Marc et Jean,
Merci pour vos sympathiques messages
Marc, en fait j'avais envoyé un message au webmestre du site juste avant de partir, mais comme je n'étais déjà plus sur mon ordinateur habituel, je n'avais plus les coordonnées perso telles que la tienne pour être sûr que l'info soit au moins vue par qq'un... Je n'avais malheureusement plus le temps de faire mieux à ce moment là car nous avions encore moultes détails à régler. Dommage ! J'espère que la lecture gardera un peu d'intérêt a posteriori. Je mettrai qq photos sur cette page qd je trouverai un peu de temps.
Jean, on avait bien eu tes différents messages pendant l'expe, ils nous ont fait bien se marrer, merci.
J'ai enchaîné direct sur mes guidages en Islande, pas eu le temps de faire un passage en France. Donc, le canon, c'est promis, je viens le boire en septembre
Cornelius est en France, il pensait venir te faire un coucou durant l'été...
En attendant, bon vent à vous deux ! -
Ayé, j'ai lu le blog de fond en comble et comme je l'imaginais je me suis régalé!
D'ailleurs j'invite toute personne ayant le goût des aventures humaines à faire de même.
Tout comme la lecture passionnante des comptes rendus au jour le jour d'expé de Mike Horn autour du cercle polaire ou pour atteindre le pôle nord (désolé pour mes références "grand public"), vos CR quotidiens nous plongent au coeur de votre aventure. D'ailleurs je trouve incroyable qu'après une journée forcément harassante vous ayez réussi à tenir ces carnets de route qui donnent l'impression d'avoir été rédigés tranquillement au coin du feu trois mois après être rentrés chez vous!
Humour, analyse claire, prise de recul, précision des descriptions, le tout dans une syntaxe impeccable démontrent quand même une relative fraicheur!! Et ça jusqu'au bout!Sur le fond la performance est énormissime, Guinessable, le titre du topic "Petite session au Groënland" mérite un paquet de
Chapeau les gars pour l'Aventure, pour l'avoir imaginée, mise sur pied et réalisée, une sacrée tranche de vie que vous avez vécue!
Merci Mi K d'être repassé poster ici, j'ai loupé le direct mais je m'en serais encore plus voulu d'avoir tout ignoré de vos exploits
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Merci Marc
Comme tu l'auras remarqué, les premiers post sont peu étoffés. Puis, au bout de quelques jours, nous nous sommes pris au jeu d'essayer de partager réellement le trip. En fait, il y aurait vraiment bcp plus à dire, entre autre sur les plans techniques et en particulier sur l'utilisation des voiles dans ces conditions spécifiques. On pense à un bouquin... A voir si l'idée ira au bout.
On écrivait nos news après avoir dormi, car effectivement juste après l'étape, on avait plus envie de se reposer que de pondre du texte. Ça nous "bouffait" tout de même du temps d'ecrire tout ça, mais au final, c'était pas désagréable du tout, bien au contraire. Car une telle aventure prend aussi du sens quand elle est partagée...
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C'est exactement l'impression que j'ai eue, celle de lire un livre rédigé avec soin à partir de notes précises prises sur le terrain.
Je comprends encore mieux le délai de mise en route entre le réveil et le départ pour la trace du jour, avec comme préoccupation supplémentaire le travail de rédaction de l'étape de le veille.
Et ça dans les conditions que l'on connait.Je suis allé lire le test du sac de couchage Helsport que tu as réalisé pour Carnet d'Aventure ( http://www.expemag.com/sacs-de-couchage ... orden.html ), rien que de s'y installer ou de s'en extraire le matin donne un aperçu de la difficulté et du temps passé à faire des choses anodines ici. Alors j'imagine prendre le temps de rassembler ses esprits pour sortir un texte aussi bien rédigé dans ces conditions, là encore c'est de l'exploit quotidien
Si vous avez l'intention d'éditer un livre, une bonne partie du boulot est fait.
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Les délais de mise en route étaient effectivement longs, mais la rédaction du blog n'était pas la seule raison à cela. Montage et démontage du camp sont constitués d'une multitudes de taches à remplir. S'habiller prend pas mal de temps. Toutes les manipes, faites dehors ou sous la tente, sont rendues plus longues lorsque le thermomètre traine autour de - 25.
Dans la mesure où nous kitions préférentiellement "la nuit", nous dormions souvent aux heures les moins froides. De ce point de vue, la gestion du sac de couchage est plus simple (pas d'englacement) que dans des conditions polaires vraiment hivernales.
Nous étions plutôt sur un rythme de 28 ou 30 heures que 24, ça permettait justement de diminuer proportionnellement les temps dévolus à la logistique au profit de ceux dévolus à la progression ou au repos. Si sur les 1500 premiers km, il est nécessaire de rester le plus réactif possible vis à vis d'une aerologie souvent complexe, c'est moins le cas pour la suite. La fatigue aidant, au bout de 3 semaines, il devient difficile de rester sur un rythme de 24 heures. Même si nous ne dormons pas forcément énormément, le temps passé sous la tente est nécessaire (dehors, la dépense d'énergie est importante, que ce soit pour progresser ou monter / démonter le camp) pour se requinquer. La rédaction du blog faisait parti de ces "temps morts" dévolus au repos…
Si nous pondons un livre, nous avons l'idée de développer les aspects techniques propres à l'utilisation des kites. Ça n'intéressera que peu de personnes au final, mais nous avons constaté que nos opinions sur un tas de details avaient évolué après 3000 ou 4000 km faits. Pour éviter de refaire certaines erreurs, ce type d'infos peut avoir de l'intérêt...
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Je serai bien intéressé de lire tout ça, notamment de savoir si la vidange d'air des Speeds, répété et répété sans arrêt n'a pas modifié votre appréciation globale de ces ailes, car même si j'aime bien ma Speed 3 21m2, la vider de son air en short sur une plage au soleil me semble déjà une contrainte, alors le faire dans le vent glacial qui vient de forcir doit être… saoulant pour le moins!
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C'est certain, c'est couteux en temps et en énergie. Mais ce n'est qu'une contrainte parmi beaucoup d'autres
Le plus délicat avec les Speed (nous étions chacun équipés d'une S4 10 dl et d'une S3 19 dl, plus une S4 10 classique pour 2 en cas de casse irréparable sur les S4 10 DL), c'est la gestion au sol lors des pauses. La 19 est super stable en lair comme au sol ; cette stabilité permet de la pousser assez loin dans sa plage haute d'utilisation. Mais sa limite est plus vite atteinte au sol où on ne peut plus la poser sans déclencher la 5eme ligne au delà de 17 nds environ. Cela demande une gestion particulière de la progression : il faut réduire au max les nombres de pauses, les faire avant que le vent ne forcisse si l'on souhaite pouvoir repartir de façon certaine dans la foulée, ou ne plus faire de pauses quand le vent dépasse la vitesse limite où il est encore possible de la poser sans déclencher la secu... Par grands froids, sur des distances supérieures à 100 km, ça pose pas mal de problèmes et ça demande une grosse anticipation pour éviter la déshydratation, le risque de gelures, etc.
Cependant, je considère que cette voile a des avantages tels que ses inconvénients restent acceptables. Cette voile se pilote souvent calée, cap et trajectoire sont alors tendues, la depense physique reduite (mais l'attention nécessaire souvent grande), jamais de fermetures... Sur de la longue distance, ce sont des paramètres primordiaux. J'aime la Speed3 19 parce que c'est un... veau et c'est finalement peut être le meilleur caractère que l'on puisse exiger dune voile pour ce type d'utilisation.La Speed4 10 est tout le contraire : speedée ! Une voile qui remonte loin en bord de fenêtre, très vive. Des paramètres certainement très recherchés dans un contexte classique, mais sur de la longue distance, cela est synonyme de fermetures intempestives, de difficultés à caler la voile, l'obligation de la faire évoluer quasi en permanence, l'impossibilité de la piloter en lignes longues, la difficulté à remonter au vent avec une charge importante...
Au sol, cette voile est une furie, elle ne tient pas en place (même si, dans sa plage haute, sa gestion au sol est moins tendue que pour la 19). En l'air, en bord de fenêtre, la voile garde plutôt très bien sa forme mais ne tient pas une position donnée. Pour notre utilisation, cela pose plein de problèmes.
Je continu de penser que le caisson fermé garde des avantages réels, en d'épis d'inconvénients parfois forts, sur les plages de vents faibles et moyens, pour les grandes surfaces d'ailes, et peut être aussi en fonction de la géométrie / performance de l'aile.
En deux mots, perdre du temps et de l'énergie sur des pliages / depliages est secondaire par rapport au gain qu'amène une voile stable qui se cale facilement. La S3 19 est plutôt bonne, voire très bonne, dans ce programme. Surtout si on accepte et gère les risques d'une navigation surtoilée. Je pense meme que de tres bons kiteurs, tres bien rodés avec cette voile dans la gestion d'une progression surtoilee, peuvent l'amener très loin et parcourir de grosses distances en des temps reduits Je n'en dirais pas autant de la S4 10 qui, à mon avis,correspond à des critères de perf qui ne sont pas ceux que nous recherchons nous... C'est évidemment un avis spécifique à cette utilisation.Il y a vraiment matière à développer ce sujet. Ce qui nous étonne, c'est que nous avons commencé a tirer des conclusions qu'au km 4000. Un trip de 2000 km n'aurait certainement pas débouché sur le même avis...
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Merci Mi K pour ces réponses circonstanciées
Est-ce que Flysurfer (ou quelqu'un comme Denis ou bien vous-même) pourrait faire à votre demande des modifs spécifiques comme multiplier les systèmes de vidange le long du bord de fuite histoire de plier l'aile plus facilement? Tu penses qu'il y aurait un intérêt?
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Marc,
Désolé pour ma réponse tardive mais j'étais sur le terrain ces derniers temps.
Pour répondre à ta question : nous n'avons même pas réfléchi à cette possibilité car la difficulté de pliage des voiles à caissons fermés, qui peut être un paramètre contraignant sur une session neige classique, est pour nous secondaire par rapport à d'autres paramètres plus contraignants encore dans l'utilisation qu'on a des voiles.
Si on avait une seule chose à demander à Flysurfer (ou aux autres fabricants), c'est de travailler sur le comportement des voiles à caissons fermés au sol : faire en sorte que l'on puisse avoir une voile qui reste proprement au sol, avec une puissance très limitée, sans que l'on ait à se mettre sur la 5eme ligne (le largage sur 5eme est certes efficace mais nécessite quelques manipes, parfois un peu chi… si la 5eme est vrillée avec les avants - la voile peut alors partir en auto-rotation - pour remettre la voile en etat de repartir).
Pour nous qui kitions quotidiennement pendant 10 heures d'affilé, ne pas avoir la sérénité de pouvoir poser sans prendre le risque de voir sa voile se retourner dans ses lignes (la 10), coincer une oreille dans les suspentes au redecollage (la 10 ou la 19), avoir la voile qui redecolle toute seule et flappe dans le vent tout en tractant suffisamment fort pour partir à notre insu avec les pulkas (10) ou tout simplement ne pas pouvoir tenir la voile au sol tant sa puissance reste grande (19) sont des handicaps bien plus importants que les difficultés de pliages à proprement parler.Bon, tout cela est certainement propre aux voiles à caissons fermés. Mais on sent tout de même bien que ces voiles ont une origine marine et qu'elles sont avant tout pensées dans cet esprit là et pour cette utilisation là. Sur neige, on s'accommode de ces difficultés jusqu'à un certain point...
Bon, évidemment, on ne peut pas demander à un fabricant d'investir de l'énergie dans la résolution de problèmes "de fonds" qui ne concernent que deux gugusses. Mais c'est pour nous un véritable casse-tête...
Après, dans le cadre de notre utilisation, je reste convaincu de l'intérêt du caisson fermé, en dépit des inconvénients, pour les vents faibles et donc les grandes surfaces de voiles. Je suis davantage circonspect en ce qui concerne les voiles de taille moyenne...