MONTEYNARD 2011.

Boogly

Ouf… Je m'en tire à bon compte.
Je l'ai échappé belle.
:good

windmanu

Jano"on t'obligera pas à aller sur le lac avec 30 noeuds et la mémére … non pas ca : c'est son rêve ...

sinon un petit test de la flyrace : c'est magique on remonte de savel en 10 min... c'est vraiment une board pour se ballader ....bien plus facile que le foil...

frappat

dans le même esprit que la flyrace , il y a ça mais je ne sais pas si c'est produit ?

light

:bravo excellent et surtout mieux concu que chez Flysurfer... pas de d'aileron qui depasse (encore un endroit pour se faire mal...)
Je sais pas non plus si s'est produit mais moi ca me donne envie de bricoler ca pour aller a Savel :smoke

drepou38

Aujourd'hui 5 aout petite session au lac pour tester ma nouvelle planche custom et les rallonges de Denis en 5m

Nav entre 14h et 16h vent très léger mais régulier un peu plus fort la deuxième heure. ( windspot dit 10 12 baston 12 15 )

ciel bien gris a 15h mais le vent est resté

Bilan de la planche : 160 50 ca plane dur pas de souci pour partir au plannig et les relances !!! c'est cool de plus faire le bouchon, génial de pourvoir relâcher un peu la barre et de rester sur l'eau et non pas dessous sans abattre.
Sensation top confort c'est rigide mais ca absorbe bien, ca tappe pas ( forcement le lac est flat de flat ) pas de jet d'eau dans les yeux contrairement a ce que j'ai lu des flydoors.

Pour le cap tj du mal a trouver mes marques je cappe mais pas beaucoup les molles et les transitions bouffe tout ce que je gagne sur un bord. Sauf vers la fin ou le vent est monté et la j'avais l'impression d être sur un rail mais ca n'as pas durée. j'ai tenté plusieurs positions sans vraiment trouver la meilleur :

1 la j'ai envie de chi..er. jambes bien écartés, pieds aux font des straps et fléchi en opposition de force sur la planche
2 la position diplomate : pieds un peu sortie des straps, jambe avant tendu jambe arrière mis fléchis vers le sens de la marche, corps en arrière mais pas trop
3 race : en appuie sur la jambe avant bord quasi a plat fléchi au max presque assis

Conclusion : tout marche mais jamais très longtemps et pas à chaque fois. Bref je comprend tj pas comment ca marche au lac je me pose pourtant pas ces questions à beauduc !!!! a moins que 13m soit vraiment pas assez dans ces conditions.

Je suis resté un bon moment devant le château même réussi a reprendre 300m puis le vent est tombé direction les vignes pour poser.

mbkite

Samedi 6 Août:

Ambiance vent du sud au lac, d'abord assez fort vers 13h pour gonfler la 9m2 et surfer une heure, puis remonter à Savel en foil où une fois là-haut quelqu'un à coupé d'un coup le vent :colere

Retour en barbotant de temps en temps.

Puis ça revient en plus calme qu'en mi-journée, de quoi foiler en 12m2 et même ressortir en 9m2 pour Francis.

Certains jouent à chat perché:

Denis

du boulot pour moi :?: upp

Louis

@mbkite:27jk4hp6:

…
Certains jouent à chat perché:

:good
Sur ce thème, y aurait facile de quoi faire qq pages d' un post spécifique photos "kite/chat perché"... :wink:

Adrien

j'ai eu la mème chose à Moustier St Marie au lac de st croix! :jdcjdr
c'est pas du cool pour décrocher la voile d'un arbre :cry

Denis

il y a 2 ans , j'ai réparé une aile qui était restée 4 mois dans un arbre très haut du côté d'Annecy, c'est les pompiers qui sont allés la décrocher avec la grande échelle !!! :houra

François

Un vrai Tarzan, Christian "Cricri", toujours prêt à rendre service et à sauver les ailes des autres : la dernière fois, sur les grands arbres proches de la Mira, il a été obligé de monter avec la scie (chaque fois, l'aile est revenue sans accroc : même pas besoin d'appeler Denis !) :houra

francis

@mbkite:3nh064jb:

Samedi 6 Août:

Ambiance vent du sud au lac, d'abord assez fort vers 13h pour gonfler la 9m2 et surfer une heure, puis remonter à Savel en foil où une fois là-haut quelqu'un à coupé d'un coup le vent

Retour en barbotant de temps en temps.

Puis ça revient en plus calme qu'en mi-journée, de quoi foiler en 12m2 et même ressortir en 9m2 pour Francis.

Yes, un bon coup de sud de 12h à 14h30 :good , j'ai même sorti la 7m vers 13h30 (25 noeuds établis).
un gros coup de pétole entre 14h30 et 16h30 puis le vent reprend de tours vers 17h
pour une belle session du soir en 9m² jusqu'a 19h.
Avec Christian (cricri) en 10, Walter en 9, Mathieu en 12, Jchris en 12, francois en 12 plus quelques savoyards.
Le vent a tourné plus sud ouest le soir et le départ et le retour de la plage nord était particulièrement difficile.
Dans ces conditions la plage des camping cars semblait beaucoup plus accueillante mais avec pas mal de planchistes.

A noter les belles galères de:

Alex, la Rev 11 bleu dans les arbres en tout début de session, une dévente en bord de plage alors qu'il était en nage tracté pour récupérer sa planche. La voile n'a pas une égratignure, merci Christian.

JChris en fin de session, qui est allé mettre sa voile sur le mat du voilier blanc amarré à une bouée de l'autre coté du lac.
Avec une très belle démo :bravo de retour en nage tracté avec l'aile dans l'eau, légèrement dégonflée.
il va falloir que tu nous expliques ta technique :pense .

JChris

Une vidéo : http://www.flyozone.com/kitesurf/en/infozone/water-kite-safety-and-tips/_89331/

2 remarques :

Ozone a prévu des poignées spéciales pour cette manoeuvre d'auto-secours. Mais on peut ouvrir le profil en utilisant directement le bridage de bord d'attaque.
Je me demande bien pourquoi dans la vidéo il n'utilise pas sa board pour créer un plan antidérive ?

En tout cas ça marche bien upp (alors que je n'aurai pas forcément pris le pari en sautant du voilier de l'autre côté du lac que j'arriverai directement sur la zone de déco).

François

Manu m'avait déjà informé de cette technique, il y a quelques années, en dégonflant très légèrement le boudin du bord d'attaque : je l'ai utilisé par deux fois au lac par vent de Sud très faible mais sans pouvoir faire de vrai plan anti-dérive (il fallait laisser glisser sur les rares très faibles risées) et çà marche (on arrive vers le tremplin!).
Sinon, au cap Vert, au mois de mars dernier, on m'a appris à m'allonger à sur le bord d'attaque, un peu en arrière, en laissant trainer une partie du corps dans l'eau (anti-dérive) et en bordant-choquant l'oreille qui prend le vent, par le bridage ou autre : çà marche bien même dans les vagues !

Boogly

Lundi 08 Août.

Vent plein ouest en altitude.
Au Lac, le thermique arrive vers midi, plutôt nord, presque Nord-Est.
Il fait gris, mais des éclaircies bien bleues, on garde le moral.
Pas beaucoup de monde, presque désert, personne sur l'eau, personne sur les plages.
Le début de session est sympa.
Vent un peu haché mais bien présent.
On saute, on plane, on cape, on fait les fous.

Puis le vent s'arrête…
Après deux heures de thermique, ça s'arrête, en plein après-midi.
Malgré le ciel à peu près bleu.
Bref.

C'est un peu le sauve qui peut.
Descentes au vent, rentrées en catastrophe pour ceux qui le peuvent.
Et ça va durer deux heures.
De galère, de bouts de risées désordonnées, de démarrage du thermique qui s'arrête au bout de trois minutes.
La misère.

Puis vers 16h30, le vent thermique correct revient, malgré un ciel couvert, une ambiance un peu froide, on dirait que c'est plutôt Nord comme vent, chute des températures, ça se sent tout de suite.

On va avoir deux heures correctes, mais encore un peu haché et surtout très Ouest, avec des déventes monstres devant la plage de départ, ce qui enlèvera la motivation de beaucoup parmi les valeureux kiteurs.

Voilà.

Ah, j'ai oublié de mentionner, ou plutôt de clamer haut et fort que notre lac est une merveille inestimable au coeur de nos chères montagnes du Trièves, et que aujourd'hui, avec ces nuages d'un beau noir profond comme la plus belle encre de Chine, nuages défilant avec allégresse comme autant de vaisseaux de l'espace, les couleurs de l'eau passaient en un clin d'oeil du vert de jade au bleu indigo, après s'être parées de violet iridiant. Une brise caressante comme les meilleurs alizés permettait une fascinante chorégraphie de voiles translucides aux teintes pastel dirigées avec une main de velours dans un gant de fer par d'irrésistibles kitesurfeurs faisant s'évanouir la gente féminine massée sur les berges d'herbe tendre.

(C'est bon Jano, je peux venir kiter demain sans me prendre une rafale de batte de baseball ? J'ai bien parlé du lac ? Sûr ?)

:good

François

Pascal : le Lamartine du Monteynard !!!

Le lac
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ;
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ;
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos,
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

« Assez de malheureux ici-bas vous implorent ;
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

« Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : « Sois plus lente » ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

« Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! »

Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,
Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,
S'envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?

Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ?
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface
Ne nous les rendra plus ?

Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?

Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !

Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux !

Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés !

Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu'on entend, l'on voit et l'on respire,
Tout dise : "ils ont aimé"